Publié le 29 août 2019, dans Actualités, Environnement
Une nouvelle lutte contre la pollution plastique des océans
Pollution plastique des océans : la start-up I Clean My Sea lance sa campagne de crowd-funding pour créer l’application qui permet de signaler les déchets flottants
Les chiffres publiés par l’UNESCO concernant la pollution des océans par les plastiques sont éloquents. Chaque année, plus de 8 millions de tonnes de déchets plastiques sont déversées dans les océans, soit 253 kilos de plastique par seconde, qui finissent en microparticules ingérées par la faune marine (source).
Une fois abandonnés, ces plastiques sont érodés et réduits en très petits fragments appelés microplastiques.
Alors que 99% des animaux marins auront ingéré du plastique en 2050 (source), les déchets plastiques causent déjà la mort de plus d’un million d’oiseaux marins et de plus de 100 000 mammifères marins chaque année.
Enfin, une étude publiée en janvier 2017 par l’université de Gand en Belgique a montré que les consommateurs de produits marins ingéraient jusqu’à 11 000 microparticules de plastique chaque année. Jusqu’à 1 % de ces microparticules sont absorbées par le corps humain.
Il est urgent de se mobiliser, de manière collective, pour résoudre ce fléau à la source !
C’est pour aider les usagers de la mer à devenir acteurs de la lutte contre la pollution plastique que Aymeric Jouon, océanographe, a eu l’idée de créer la start-up I Clean My Sea, un nouvel acteur de l’économie sociale et solidaire.
Pour soutenir le développement de son application smartphone qui va permettre aux utilisateurs de signaler les zones d’accumulation de déchets en vue de leur collecte, la start-up I Clean My Sea lance sa campagne de crowdfunding.
Savez-vous que :
- d’ici 2050, il y aura plus de plastiques que de poissons dans les océans ?
- il y a déjà plus de 500 zones mortes, recouvrant plus de 245 000 km² dans le monde entier (soit la surface du Royaume-Uni) ?
- le plus grand vortex de déchets (décharge de plastique) mesure 1,6 million de km² (soit environ 3 fois la surface de la France) et regroupe plus de 80 000 tonnes de déchets plastiques qui flottent entre le Japon et les Etats-Unis ?
- Face à ce constat, il est impossible de rester les bras croisés ! Si seuls nous ne pouvons rien faire (ou trop peu), ensemble nous avons les moyens de changer la donne.C’est pour cela qu’Aymeric Jouon, océanographe, a créé I Clean My Sea, une start-up basée à Bidart, en plein cœur du Pays Basque.I Clean My Sea propose un plan d’action participatif pour lutter contre l’invasion des plastiques en mer. Depuis la détection des déchets jusqu’à leur valorisation en passant par la collecte en mer, I Clean My Sea optimise chaque étape de prise en charge des déchets pour davantage d’efficacité.Grâce à une application smartphone, tous les usagers de la mer peuvent participer à l’effort de détection des plastiques flottants !
- Pour en savoir plus
Site web : https://icleanmysea.com/
La campagne de crowdfunding : https://fr.ulule.com/i-clean-my-sea-mobile- application/
Facebook : https://www.facebook.com/icleanmysea/
Instagram : https://www.instagram.com/icleanmysea/
En lien avec votre article, plasticienne engagée, j’ai sur la table à dessin du confinement une série sur la pollution des océans intitulé « Le Nouvel Ordre Mondial » réalisé à partir de photographies de particules de plastiques trouvées sur des plages aux quatre coins du monde ! Un bol d’air en plein confinement … ou pas !?
Prenez le temps de découvrir ces dessins ⬇️
https://1011-art.blogspot.com/p/ordre-du-monde.html
Très beau ce travail !!! Bravo …
Je vais essayer de le mettre en ligne sur seableue !